OMD & Pen

Jean-Louis Pagliaccia

 Jean-Louis Pagliaccia

J'ai eu le plaisir de rencontrer Jean-Louis à l'occasion d'un work shop, sa volonté était de découvrir le matériel Olympus et plus particulièrement l'OMD EM1-X. Bien qu'aficionados Nikon en moins d'une semaine il à choisi de travailler en Olympus.

Il nous livre ses premières impressions et premières images.

Merci Jean-Louis de ta réactivité et de ta disponibilité !! et puis on va se faire une sortie bientôt ;) !

Tout d’abord, je tiens à remercier Eric de s’intéresser à mes réalisations.

 

J'ai commencé la photo en argentique il y a maintenant bien longtemps et la vie m'a éloigné de cette passion pendant quelques temps.

Je me suis remis en route avec le numérique et je le fais à fonds !

La plupart de mon temps libre passe à rechercher des spots, des sujets que je pourrais immortaliser.

 

Les tendances de mes photographies vont vers l’animalier, et notamment l’ornithologie, mais également vers la macro et la proxy photo.

Je suis fasciné par les migrations des oiseaux et à ce titre me déplace dans toute la France (dès que possible) pour tirer le portrait de volatiles !

Dernièrement, je suis allé mettre mon endurance physique à l’épreuve en faisant de l’affût flottant en Camargue pour obtenir des photos à ras le sol, au plus près des oiseaux en train de nicher.

Pour la macro et la proxy, c’est un peu différent. Il suffit de sortir dans le jardin pour découvrir un monde miniature très excitant qui ne demande qu’à être les sujets devant mes objectifs. Ma région regorge de libellules, demoiselles, papillons, guêpes, osmo et toutes sortes d’insectes volants ou non.

 

A l’origine, je ne suis pas un aficionados du matériel Olympus mais plutôt de Nikon (j’ai toujours un D7200, D500 et Z6) qui me convenait parfaitement bien.

 

Mais depuis la rencontre avec Eric sur un stand de démonstration à Mouans Sartoux (06) lors d’un festival photographique, j’ai découvert le monde du 4/3 avec ses avantages indéniables et ses inconvénients incontournables. J’ai immédiatement été séduit par la qualité des images et l’impression de solidité du matériel.

En effet, côté négatif, la lumière moins présente, du fait d’un capteur réduit, oblige le photographe à être vigilant et à connaitre parfaitement son boitier. (pas évident au premier abord sur un Olympus). Mais passé ce cap, tout est beaucoup plus avantageux, la capacité de l’autofocus, les rafales,  l’incroyable stabilisation font de la photographie un véritable plaisir. Et que dire sur le poids du matériel ! Mon dos et mes articulations disent merci ! Alors que je partais en randonnée avec 15 à 20 kg sur le dos, je suis maintenant à 7 ou 8 kg pour un matériel équivalent.

J’ai acquis le boîtier OMD E-M1X avec 5 objectifs :

 

-       300mm F4 (une tuerie tant le piquet est bon)

-       12/40 F2.8 (polyvalent et excellent)

-       40/150 F2.8 (peut être le meilleur objectif avec le 300mm)

-       60mm macro (indispensable pour mes spécialisations)

-       45 mm F1.8 (il était en promotion et je ne regrette pas !)

 

Je suis paré pour toutes les éventualités photographistiques (je sais, j’invente des mots). Et j’espère trouver des moments exceptionnels comme j’ai pu en avoir avec mes Nikon. Et c’est déjà le cas lorsque dans mon jardin j’ai pu prendre le cliché d’un Sphinx Gazé (papillon assez rare) et aussi le Grand Duc en plein vol !

Quelques conseils pour la photo macro et proxy :

 

-       rechercher la stabilité à tous prix

-       en général, la profondeur de champ doit être courte

-       soigner le cadrage et la mise au point (souvent en manuel)

-       scruter la lumière pour avoir le meilleur compromis

 

 

La macro ou proxy photographie permet de développer la maitrise de soi, éveille la curiosité et chasse le stress. Dépasser ses limites en sortant de sa zone de confort permet de gagner en confiance en soi et d’être fier de s’ouvrir à ce nouveau micro monde.

Quelques conseils pour la photo d’oiseaux :

 

-       se baisser pour être au niveau du sujet

-       augmenter sa vitesse d’obturation permet de figer le mouvement et capter correctement les vols

-       mise au point sur les yeux

-       rester en immersion pour sentir le bon moment

-       lever et coucher du jour sont les meilleurs lumières

-       n’hésitez pas à trouver le meilleur arrière plan

-       shooter en raw permet de réaliser de meilleur post traitement

 

La photographie animalière, et plus particulièrement les oiseaux, demande beaucoup d’observation et de patience. Il ne faut jamais désespérer et le plaisir de capturer une action ou un instant magique arrivera surement avec toute la satisfaction que cela apporte.

Jean-Louis Pagliaccia